lundi 3 décembre 2012

SILENCE ON PERVERTIT !!




Les auberges, éléments impotents dans le dispositif des structures touristiques. Des  structures mises en place pour combler le manque d’hôtel dans le pays. Mais le constat qui est fait depuis quelques années, ils servent à d’autres choses très différentes de leur fonction initiale. Des lieux de débauches où le sexe, l’alcool e-t la drogue coule à flot. Cette floraison d’auberges est surtout notée dans les zones côtières de la capitale, surtout dans les endroits reculés comme le village de Mbao.
Sur la route nationale N°1 à 22 km de Dakar, se trouve le village traditionnel lébou de Mbao.  Une localité très proche la mer, à deux pas de la forêt classée de Mbao l’un des pommons verts de la capitale sénégalaise et là où se déverse le lac qui longe cette forêt. En somme, une atmosphère paradisiaque, un environnement propice au repo et très différent de la pollution et du brouhaha de la ville. Ce qui a poussé certaines personnes qui ont les moyens d’avoir des maisons de retraite à Mbao. Et d’autres y ont installé des auberges pour les éventuels touristes viendront visiter la zone. «Au début ce sont les autorités de l’époque et des étrangers qui sont venu installer leurs résidence secondaire ici pour fuir le stresse de la ville et aussi pour se reposer» nous renseigne Habib Gueye. Poursuivant son propos il estime que « en ces temps là il y’avait pas de la débauche comme aujourd’hui». C’est autre chose que l’on voit actuellement, ce n’est plus des familles venu pour un week and et qui va repartir le dimanche soir. Mais plutôt des couples qui font des  va et vient sur la plage ou même dans les résidences. Maintenant selon Habib c’est autre chose «c’est devenu un autre monde ici. Des couples défilent à longueur de journée dans les lieux au su et au vu de tout le monde et personne ne pipe mot».  Abdoulaye Ba est un jeune qui habite à la cité résidentielle « AB GOKHE », cette cité qui se trouve entre petit et grand Mbao. Il est assit sur le sable fin de la plage, habillé d’un teeshirt blanc avec des dessins qui montrent amplement ses penchant pour la musique reagué, d’un jean noir  et des sandales en cuire de la même couleur que son pantalon. Très remonté contre les tenants de ces structures, il estime que «beaucoup de jeunes filles ont perdu leur innocences dans ces lieux et cela du fait de vieux pervers qui peuvent avoir l’âge de leurs pères». Pour lui ce qui se passe dans ces lieux est encore plus graves que ce que tout le monde pense « les gens pensent que ici ce sont des auberges et on y passe de bon temps avec sa copine. C’est vrai mais il ya plus mal que cela, l’alcool y coule à flot et la drogue y est consommée en grande quantité». Il ne s’arrête pas en si bon chemin, «  les gens pensent aussi ce sont seulement les filles qui sont exploitées ici. Mais non des vieilles « DRIANKE » prennent des parties de plaisir aussi avec des garçons qui doivent avoir l’âge de leurs fils et ces jeunes sans le savoir se font du mal à eux même». Leur manière de procéder, ils attendent le soir dés le couché du soleil ou même parfois la journée avec des voitures banalisées, appellent le gérant qui préparent la chambre. Ils viennent sans perdre temps font leurs salle besogne et s’en vont automatiquement sans se faire remarqué. «Il y a des autorités qui viennent ici en cachette mais nous qui habitons le quartier parvenons en reconnaitre quelques un». Cependant toutes ces auberges ne sont pas réglementaires. « Il existe des auberges qui sont réglementaire, qui payent leurs taxes et ont des papiers en règles mais ils ne son pas nombreux » nous renseigne Aliou un autre jeune de la cité ». « Certains sont de simples gardiens qui profitent de la longue absence des propriétaires pour transformer les maisons en pseudo auberges c'est-à-dire des maisons de passe » renchéri-t-il.  Pour ne pas que leur deal soit connu, ces faussaires s’allie avec certains jeunes du quartier qui reçoivent des cadeaux, de l’argent et même des chambres gratuites. « C’est ave l’aide des jeunes du quartier qu’ils trouvent leurs couvertures » confirme Aliou qui va aller plus loin « des notables du quartier sont soudoyés par ces gérants d’auberges. Une fois trois d’entres eux ont reçu une somme de 100 000 FR. Et le monsieur c’est même venté devant nous en disant que personne dans le quartier ne peut le faire quitter».
Cette localité très paisible, voit peu à peu sa jeunesse déviée de sa route par ces auberges. Ni l’Etat encore même es autorité locale n’ont essayé de trouver une solution à ce phénomène qui est entrain de gagner du terrain. Pendant ce temps la jeunesse est perverti en silence. Combien de jeunes filles vont encore perdre leur virginité te combien de garçons leur innocence ? Il faudra faire quelque chose avant qu’il ne soit encore trop tard

1 commentaire:

  1. J'espére vraiment que les autorités feront quelque chose. Bel article !

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